« L’or est l’air… »

Our la plage, les parasols rayés fleurissent. Sur les marchés, les bouquets de fleurs éclatantes rivalisent avec les melons, les poivrons et les tomates rouges mûres. Les hôtels et les villas aux tons pastel de rose et de pistache s’alignent derrière des bancs de palmiers verdoyants. Au coucher du soleil, la mer passe d’un bleu éclatant à un violet profond, doux comme de la fumée lorsque l’on s’y glisse pour nager. « C’est l’heure mauve« , dit une femme assise sur les rochers à proximité, alors que les lumières s’allument pour faire scintiller les collines mauves derrière le rivage.

Ces couleurs, cette lumière, l’air parfumé, la cuisine ensoleillée, les montagnes plongeant dans la plus belle mer du monde… Côte d’Azur et sa douceur de vivre méditerranéenne séduisent les nouveaux arrivants depuis des siècles, depuis les Grecs et les Romains jusqu’aux comtes de Provence du Moyen Âge, aux ducs de Savoie et, au milieu du XIXe siècle, à l’aristocratie anglaise, qui a adopté la Riviera comme lieu de villégiature hivernale.

Dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale, l’avant-garde d’une nouvelle ère est apparue : artistes et écrivains, millionnaires et stars de cinéma, ce sont les « modernes » qui ont façonné l’image d’été sans fin de la Riviera que nous connaissons aujourd’hui : Matisse, Bonnard, Dufy et Picasso, Scott et Zelda Fitzgerald, Hemingway et Dos Passos, Coco Chanel, Colette et Jean Cocteau.

Beaucoup de choses ont changé depuis, car cette même modernité a donné naissance à l’avenir. Sophia-Antipolis est aujourd’hui une enclave de haute technologie, et Aérospatiale construit des satellites de communication sur les hauteurs de Cannes. Mais l’esprit de la Côte d’Azur et ses charmes éternels sont toujours aussi séduisants, sa douceur de vivre incomparable toujours aussi proche du paradis.

Il y a mille façons de profiter de la Riviera. Vous pouvez l’absorber horizontalement, à partir d’une chaise de plage. Vous pouvez explorer les merveilleux musées, les ruines romaines et les monuments architecturaux. Un avion d’excursion ou un parachute ascensionnel vous permet d’avoir une vue d’ensemble au-dessus de la plage. Vous pouvez aussi vous lancer dans l’artisanat local traditionnel : soufflage de verre, fabrication de parfums, cours de cuisine ou, bien sûr, peinture.

Un bon début est la douce Menton, nichée contre la frontière italienne dans son propre microclimat, idéal pour les jardins tropicaux et les citronniers qui font la renommée de la ville. Dans un fort du XVIIe siècle situé sur le port, le musée Jean-Cocteau rend hommage à l’artiste qui a également décoré le bureau d’enregistrement de l’hôtel de ville. Des couples viennent du monde entier pour se marier dans la salle des mariages de Cocteau. Le musée des Beaux-Arts abrite une superbe collection de couleurs méditerranéennes : Matisse, Chagall, Derain, Dufy, Picasso et Vlaminck.

Le marché couvert de Menton est l’un des meilleurs de la Côte d’Azur, tout comme la rue St-Michel, une rue piétonne animée et commerçante.

Les villages médiévaux sont perchés au sommet des collines tout au long de la côte – Roquebrune, La Turbie, Eze, St-Paul-de-Vence – et leurs rues pavées tranquilles contrastent fortement avec la vie trépidante qui règne en contrebas. Rare cité médiévale sur l’eau, Villefranche-sur-Mer est blottie dans la courbe de sa belle rade naturelle, de la taille d’une flotte, face au Cap Ferrat. Pour plus de sécurité, les villageois du XIIIe siècle ont construit la rue Obscure, couverte et semblable à un tunnel. Aujourd’hui, les maisons du XVIIe siècle peintes de couleurs vives de cette ville pratiquement parfaite surplombent la chapelle des pêcheurs sur le port, ornée de fresques de Cocteau.

Le centre historique de la ville de Vence, située au sommet d’une colline, est toujours entouré de son mur médiéval, et la place du Peyra, avec sa fontaine d’eau de source, était autrefois le forum romain. Une mosaïque de Chagall orne la petite cathédrale, dont l’intérieur reflète toutes les étapes de son histoire séculaire. Vence est célèbre pour son marché du samedi matin, qui s’étend dans toute la vieille ville. Juste à l’extérieur, la chapelle du Rosaire a été décorée par Matisse en 1951. Son intérieur serein est inondé de lumière par ses vitraux bleus et jaunes.

Mougins a longtemps été un refuge pour les célébrités, de Picasso à Christian Dior, attirées par ses rues fleuries, ses innombrables restaurants et sa vue magique sur la campagne et la mer. C’est ici que Moulin de Mougins Le chef Roger Vergé pratique sa « cuisine du soleil », et vous pouvez en faire autant – Vergé propose des cours de deux heures dans l’ancien moulin qui abrite son petit restaurant. L’Amandier où vous pourrez maîtriser les secrets ensoleillés de la fricassée de poulet aux figues, de la soupe au pesto, de l’agneau rôti à la ratatouille ou de la succulente mousse de mangue à la sauce au chocolat amer.

La Grasse médiévale s’est agrandie avec de nouveaux anneaux de murailles, comme un arbre en pleine croissance. Station d’hiver préférée de la reine Victoria, le vieux Grasse, d’apparence austère, est un jardin secret plein de charmes : la cathédrale avec des peintures de Rubens et de Fragonard, la place aux Aires avec sa fontaine et son marché aux fleurs, le musée d’Art et d’Histoire de Provence avec ses céramiques, ses figurines en bois sculptées par les santons et sa cuisine du XVIIIe siècle.

Grasse est le centre de l’industrie française du parfum depuis le XVIe siècle. Désormais, vous pouvez non seulement visiter le Musée International de la Parfumerie, avec son jardin d’herbes et de fleurs parfumées sur le toit, mais aussi concocter votre propre eau de toilette, dans un atelier, et en rapporter un flacon chez vous. Plusieurs parfumeurs de Grasse proposent des ateliers de ce type et conservent votre formule afin que vous puissiez commander à nouveau votre eau de moi.

Grasse a été fondée par les moines cisterciens de l’île St-Honorat, l’une des îles de Lérins dans la baie de La Napoule. Fort Royal, sur son île sœur Ste-Marguerite, a autrefois emprisonné le mystérieux « Homme au masque de fer » et abrite aujourd’hui le Musée de la Mer.

Les îles sont des oasis boisées face au tourbillon de paillettes de Cannes et aux hôtels glamour du boulevard de la Croisette (les coupoles de l’un d’entre eux auraient été inspirées par les charmes de La Belle Otero). En mai, le Festival international du film encombre la Croisette, ses plages et ses restaurants chics de stars et de starlettes en bikini, tandis que le vieux Cannes, sur la colline du Suquet, reste un délicieux labyrinthe de rues médiévales et de maisons Renaissance, dominé par son château du XIe siècle.

À Antibes, l’Antipolis grecque, le château Grimaldi du XIIe siècle domine les remparts de la digue et le quartier médiéval du Safranier ; la cathédrale et le Fort Carré du XVIe siècle s’élèvent sur les sites des temples romains de Diane et de Mercure. Picasso, qui a vécu au château en 1946, était très sensible à ce monde antique ; ses peintures d’Antibes (au Musée Picasso du château) sont peuplées de satyres, de centaures et de nymphes de la mythologie classique. L’un d’eux s’intitule Antipolis, ou La Joie de Vivre. Installez-vous sur la terrasse et observez le clapotis de la mer sur les remparts, parcourez le marché paysan animé, déjeunez dans un minuscule bistrot à l’ombre des vignes, et vous comprendrez exactement ce qu’il voulait dire.

Dans les années 1920, les modernes américains – les Fitzgerald et les Murphy, Frank Jay Gould, Cole Porter, Rudolph Valentino – ont rempli de paillettes, de gin et de jazz les somptueuses villas du Cap d’Antibes et les plages de sable de Juan-les-Pins ; ils ont « illuminé le ciel de mille chandelles romaines », et leur héritage se perpétue aujourd’hui dans le Festival international de jazz d’Antibes-Juan-les-Pins, qui se tient en juillet.

Ancienne Nikaia grecque, Nice est la capitale officieuse de la Côte d’Azur. Vu de la colline surplombant la vieille ville, le paysage urbain scintille, ses splendides hôtels et ses villas pastel remplissant le flanc incurvé de la baie des Anges. Nice est triplement bénie, avec tous les avantages d’une métropole moderne – grands musées, boutiques sophistiquées, un riche menu culturel de musique, d’opéra et de danse – ainsi qu’une longue histoire inscrite dans de remarquables ruines romaines, des œuvres d’art médiévales et des églises baroques, et la mer, le soleil et le style d’un terrain de jeu pour les vacances. Toutes les couleurs de Nice sont capturées dans les œuvres de Matisse et Chagall, Bonnard et Dufy, autrefois nouveaux venus comme nous, qui ont ajouté leurs propres arcs-en-ciel à la mosaïque colorée de la Côte d’Azur.

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Plongée dans l’eau

Il y a mille façons de découvrir la Côte d’Azur. Vous pouvez faire de la voile, de la natation, du snorkeling et de la plongée, survoler la plage en parachute ascensionnel, faire des randonnées dans les hautes vallées ou skier dans les Alpes provençales.
Vous pouvez aussi vous essayer à des cours d’art à Antibes, à la poterie à Vallauris ou au soufflage de verre à Biot.

Ateliers du parfum :

Musée International de la Parfumerie

8, place du Cours
06130 Grasse
Tel : +33 4 93 36 80 20
Fax : +33 4 93 36 44 73

Molinard
60, boulevard Victor Hugo
06130 Grasse
Tél : +33 4-93-36-01-62
Fax : +33 4-93-36-03-91

Galimard
Route de Pégomas, B.P. 65
06332 Grasse
Tél. +33 4-93-09-20-00
Fax +33 4-93-70-36-22

Cours de cuisine :Moulin de Mougins
06250 Mougins
Tél : +33 4-93-75-35-70
Fax : +33 4-93-90-18-55.

Pour plus d’informations :

Comité Régional du Tourisme Riviera-Côte d’Azur, 55 Promenade des Anglais, 06011 Nice Cedex 01
Tel : +33 4 93 37 78 78 ; Fax : +33 4 93 86 01 06